L'impuissance face à la nature, l'impuissance face à la maladie, l'impuissance face à ceux qui sont plus forts que nous, l'impuissance face à ce que l'on ne contrôle plus ou pas et que l'on veut s'efforcer de contrôler.
Evidemment, apprécier l'impuissance face à quelque chose qui ne nous met pas en danger ou qui ne nous contrarie pas n'est pas des plus difficiles.
En revanche, face à l'impuissance qui nous bouscule, apprécier est plus difficile.
Qu'y a-t-il à apprécier dans l'impuissance ?
- la puissance de ce qui est en face (apprécier, à entendre a minima comme l'évaluation de la force en présence),
- sa propre vulnérabilité et sa position toute relative dans le monde,
- le lâcher prise que l'on peut réaliser et qui peut nous rendre plus serein.
A titre personnel, j'ai appris l'impuissance face à des événements sur lesquels je n'ai pas pu avoir prise. J'ai appris aussi à apprécier mon impuissance pour une plus grande sérénité, une des dimensions du bonheur.
L'impuissance, ça s'apprend et ça s'apprécie.
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