Alors que le droit à la déconnexion devrait se concrétiser dans le monde du travail à partir de 2017, voici une illustration que j'ai composée pour le déconnexion du travail et des outils connectés :
Pour la petite histoire, j'ai pris cette photo dans le parc Monceau à Paris en mai 2010. Comme quoi la nature existe même à Paris.
Il ne faut pas nous y tromper, le droit à la déconnexion n'est pas tout car il renvoie à la responsabilité des employeurs, à la responsabilité collective de ne pas être sollicité en dehors des horaires habituels du travail et de ne pas continuer à développer la culture du présentéisme en France (présentéisme dans le sens : plus longtemps on est présent au travail, plus on est reconnu, et inversement moins on joue ce jeu, plus on risque des remarques acerbes).
C'est aussi sa propre responsabilité individuelle quand il n'y a pas de pression particulière de :
- prendre des moments de récupération dans sa journée (pause, micro-pause, s'étirer, ...)
- limiter la durée de la journée de travail, prendre effectivement le temps de récupération hebdomadaire et les congés, le tout pour investir ses autres sphères de vie (cf concept du réseau de sphères)
- ne pas interroger sa boite email professionnelle en dehors du travail
- (ré)interroger le cas échéant la façon dont on occupe son temps de trajet (si on l'utilise pour travailler)
Le droit à la déconnexion n'est donc pas tout : il est couplé au devoir de déconnexion, sans quoi je suis persuadé qu'on sous-estime les enjeux, en particulier celui de la psychologie, du pouvoir magnétique des objets connectés et du pouvoir addictif du travail.
J'ai traité du sujet de la déconnexion à plusieurs reprises sur laqvt.fr avec en fil rouge une initiative intitulée la
déconnect attitude.