Je continue la série "Schémas & Pensées" avec l'exploration de l'idée selon laquelle notre bien-être dépend aussi de la fixation d'objectifs et ensuite de ce en quoi on arrive à l'atteindre ou pas, plus ou moins vite, ...
Ce qui met en évidence que le niveau de bien-être ne tient pas que dans l'atteinte de l'objectif, mais qu'il est mis en jeu tout au long du chemin - éventuellement tortueux - en démarrant par la fixation de l'objectif lui-même. Je renvoie à mon article récent Le bonheur en destination ou en chemin ?
Il s'agit une nouvelle fois dans ce présent article d'un diaporama animé : le schéma se découvre au fil de vos clics sur l'espace d'affichage du schéma et se termine par l'énoncé de la pensée associée.
Pour la première fois de cette série, ce diaporama énonce plusieurs pensées qui sont reprises sur la dernière diapositive.
Ce diaporama utilise la métaphore de la cible. A l'instar de la plupart des métaphores, cette métaphore ne couvre pas l'ensemble des aspects de l'idée de la poursuite d'un objectif. C'est ici notamment le cas dans la mesure où le choix de la cible ne prend pas bien en compte l'idée d'un parcours pas à pas.
Bonne lecture et n'hésitez pas à exprimer vos réactions.
Schémas et Pensées : "Bonheur et cible" de Olivier Hoeffel est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à https://1drv.ms/p/s!Ak7gKuqtPt5QxlCR1leHuZVmdj8k.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.lesverbesdubonheur.fr/.
mercredi 16 août 2017
lundi 14 août 2017
Le bonheur en faisant appel aux sens
Voici le fruit d'un fil tiré. Le fil étant le mot "Goût" qui m'a fait élargir aux 5 sens et les liens que je pouvais y voir avec le bonheur et les différents sens figurés des verbes exprimant les 5 sens.
Redonnons du goût, le goût de l'authentique
Cela fait 4 ans que je cultive des tomates dans mon jardin. J'ai redécouvert le goût des tomates, car je constate, probablement comme vous, que les tomates achetées dans le commerce n'ont pas de goût, quelle que soit la saison.
En allant sur les marchés, on peut trouver des tomates ayant un peu plus de goût.
Mais je vous assure que ça n'a rien à voir avec les tomates de mon jardin et de toutes celles que j'ai pu manger issus de potagers d'amies et amis.
La tomate est un fruit et non un légume. Goûtez une tomate gorgée de soleil issue de mon jardin, les yeux fermés et vous aurez vraiment l'impression de manger un fruit. Nul besoin de vinaigrette, de sel, de poivre ou tout autre ingrédient. La tomate est un fruit qui se vaut à lui seul quand il a du goût.
Alors, bien sûr, il faut du temps entre le moment où la graine se met à germer et le moment où la tomate semble prête à être cueillie avec presque excitation. Il lui faut passer les épreuves des intempéries, des insectes, des maladies, des possibles maladresses ou moments d'inattention du jardinier. Il faut accepter que sa forme soit non conforme aux normes de la société de consommation.
Moi je vous dis que mon bonheur passe par le goût des tomates en été, par des produits toute l'année qui ont du goût, par le fruit du travail investi en conscience, par l'authenticité des produits, des personnes, des moments et des sentiments.
Bel été à vous ... avec le goût des vacances, de la vie, du bonheur, de la famille, des amis, des matins, des déjeuners, des soirées, des nuits ... et des tomates !
Un grand merci et un grand bravo à toutes les actrices et acteurs individuels et associatifs qui font circuler et valoriser les variétés anciennes de tomates, les considérant comme un bien commun de notre humanité.
En allant sur les marchés, on peut trouver des tomates ayant un peu plus de goût.
Mais je vous assure que ça n'a rien à voir avec les tomates de mon jardin et de toutes celles que j'ai pu manger issus de potagers d'amies et amis.
La tomate est un fruit et non un légume. Goûtez une tomate gorgée de soleil issue de mon jardin, les yeux fermés et vous aurez vraiment l'impression de manger un fruit. Nul besoin de vinaigrette, de sel, de poivre ou tout autre ingrédient. La tomate est un fruit qui se vaut à lui seul quand il a du goût.
Alors, bien sûr, il faut du temps entre le moment où la graine se met à germer et le moment où la tomate semble prête à être cueillie avec presque excitation. Il lui faut passer les épreuves des intempéries, des insectes, des maladies, des possibles maladresses ou moments d'inattention du jardinier. Il faut accepter que sa forme soit non conforme aux normes de la société de consommation.
Moi je vous dis que mon bonheur passe par le goût des tomates en été, par des produits toute l'année qui ont du goût, par le fruit du travail investi en conscience, par l'authenticité des produits, des personnes, des moments et des sentiments.
Bel été à vous ... avec le goût des vacances, de la vie, du bonheur, de la famille, des amis, des matins, des déjeuners, des soirées, des nuits ... et des tomates !
Un grand merci et un grand bravo à toutes les actrices et acteurs individuels et associatifs qui font circuler et valoriser les variétés anciennes de tomates, les considérant comme un bien commun de notre humanité.
lundi 7 août 2017
Le bonheur en destination ou en chemin ?
Voici un petit diaporama dans la série Schémas et pensées que j'ai lancée en 2015.
Il évoque deux façons d'envisager le bonheur : soit comme une destination (une fin, un objectif), soit comme le chemin que nous parcourons au jour le jour, un peu comme une route touristique que l'on parcourt avec des points d'arrêt pour apprécier particulièrement des points de vue, des architectures, des animations, ...
Le bonheur vu comme un chemin permet de le considérer ici et maintenant, tout en conservant l'idée de la dynamique et d'un cheminement où l'on découvre des choses et les autres progressivement, et où on se découvre aussi soi-même.
Une vision en contrepoint de celle qui fait conditionner le bonheur à venir à la réussite dans tel ou tel domaine (voire dans tous les domaines) et/ou à la réunion de conditions jugées nécessaires.
Ce qui facilite la pratique de cette vision : la culture de l'attention, de l'appréciation et de la gratitude.
Il évoque deux façons d'envisager le bonheur : soit comme une destination (une fin, un objectif), soit comme le chemin que nous parcourons au jour le jour, un peu comme une route touristique que l'on parcourt avec des points d'arrêt pour apprécier particulièrement des points de vue, des architectures, des animations, ...
Le bonheur vu comme un chemin permet de le considérer ici et maintenant, tout en conservant l'idée de la dynamique et d'un cheminement où l'on découvre des choses et les autres progressivement, et où on se découvre aussi soi-même.
Une vision en contrepoint de celle qui fait conditionner le bonheur à venir à la réussite dans tel ou tel domaine (voire dans tous les domaines) et/ou à la réunion de conditions jugées nécessaires.
Ce qui facilite la pratique de cette vision : la culture de l'attention, de l'appréciation et de la gratitude.
mercredi 2 août 2017
Le 2 août 2017, focus sur les capacités de régénération
Ce mercredi 2 août 2017 représente pour notre planète le "jour du dépassement"
"A partir d'aujourd'hui, l'humanité aura consommé l'ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année", annoncent Global Footprint et le WWF dans un communiqué commun.
Global Footprint a fondé ses calculs en prenant en compte notamment l'empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation de l'eau.
Voici un graphique que j'ai composé à partir des données chiffrées de Global Footprint
Céline Bou Sejean (Novéquilibres et laqvt.fr, comme moi) a traité du sujet des impacts des activités économiques sur la planète et sur la santé des individus dans l'article QVT et impacts économiques
Elle y fait référence à l'intervention d'Alexandre Rambaud, chercheur en sciences de gestion associé à Paris Dauphine à propos de la prise en compte des externalités en comptabilité. Il fait un parallèle entre la capacité d'assimilation de la planète et la capacité d'assimilation d'un individu au travail. Ses capacités à récupérer et l'enjeu suivant : que la vie au travail n'épuise pas l'individu et ne détruise pas irrémédiablement sa santé.
Voici ci-dessous un diaporama qui explicite à la fois ce parallèle, et à la fois les risques à vouloir flirter de trop près avec les limites des capacités de récupération des individus au travail :
"A partir d'aujourd'hui, l'humanité aura consommé l'ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année", annoncent Global Footprint et le WWF dans un communiqué commun.
Global Footprint a fondé ses calculs en prenant en compte notamment l'empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation de l'eau.
Voici un graphique que j'ai composé à partir des données chiffrées de Global Footprint
Céline Bou Sejean (Novéquilibres et laqvt.fr, comme moi) a traité du sujet des impacts des activités économiques sur la planète et sur la santé des individus dans l'article QVT et impacts économiques
Elle y fait référence à l'intervention d'Alexandre Rambaud, chercheur en sciences de gestion associé à Paris Dauphine à propos de la prise en compte des externalités en comptabilité. Il fait un parallèle entre la capacité d'assimilation de la planète et la capacité d'assimilation d'un individu au travail. Ses capacités à récupérer et l'enjeu suivant : que la vie au travail n'épuise pas l'individu et ne détruise pas irrémédiablement sa santé.
Voici ci-dessous un diaporama qui explicite à la fois ce parallèle, et à la fois les risques à vouloir flirter de trop près avec les limites des capacités de récupération des individus au travail :
Vidéo de l'intervention d'Alexandre Rambaud au éminaire de l'OdC du 20 avril 2017 : "Manager en toute connaissance d'impacts" :
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