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En ce mardi 1er septembre 2020, jour de rentrée scolaire 2020-2021 pour les enfants et tous les acteurs concernés, j'ai décidé de lancer une série d'articles sur la bienveillance. Des articles qui se succéderont régulièrement pendant cette année scolaire.
L'objectif est le suivant : présenter ma vision et ma modélisation de la bienveillance à travers des chroniques inspirées de ma lecture d'articles d'actualité divers et variés sur le net qui évoquent explicitement d'une façon ou d'une autre la bienveillance.
J'intitule cette modélisation "La Bienveillance à 360°". J'ai commencé à présenter quelques éléments de modélisation en octobre 2019 dans l'article Bienveillance et cellule familiale.
En pleine rentrée des classes, le sujet de la bienveillance est abordé dans l'actualité relativement aux enfants, à la fois dans la cellule familiale - en tant que responsabilité des parents - et dans l'éducation nationale - en tant que responsabilité des enseignants vis-à-vis des élèves.
Dans l'article Stéphanie Lacoste invite à la bienveillance pour la rentrée scolaire, Stéphanie Lacoste, présidente du comité de parents du Centre de services scolaire des Chênes (au Canada) interpelle une autre forme de bienveillance : la bienveillance des parents envers les personnels des établissements scolaires en cette période si particulière de confrontation à la Covid-19. Elle associe la bienveillance à d'autres notions qui me sont chères : la coopération, la transparence, la responsabilité et la reconnaissance des efforts réalisés par le personnel des écoles et des problèmes particuliers qu'il rencontre dans cette période.
Elle appelle aussi à quelque chose que je trouve assez inédit : la bienveillance entre parents. Pour Stéphanie Lacoste, il s'agit d'éviter de porter des jugements sur d'autres parents qui font autrement que soi et, pire encore, de les montrer du doigt. C'est un aspect important de la bienveillance : cesser de penser que celles et ceux qui font différemment de nous ont tort ou/et ne font pas ce qu'il faut. Un mode de pensée qui, à l'extrême, dessine un monde en noir et blanc : moi qui fais bien et toi qui fais mal ... parce que tu ne fais pas comme moi. Un mode de pensée qui conduit à penser du mal, à dire du mal voire à faire du mal à autrui qui ne fait pas comme moi. 3 modes de malveillance sont ainsi mis en évidence : par la pensée, par la parole et par les actes. Et inversement, la bienveillance passe également par ces 3 modes : pensée bienveillante, parole bienveillante et actes bienveillants.
Et s'il n'y a pas malveillance au sens strict, la non-bienveillance peut aussi prendre la forme d'absence de bienveillance, synonyme d'indifférence. Une indifférence qui dit qu'autrui ne mérite pas notre bienveillance et qu'il n'existe pas dans notre paysage. C'est un des points clés de la Bienveillance à 360° : la bienveillance n'est pas binaire (bienveillance ou malveillance) : la bienveillance comporte deux antithèses : la malveillance et l'absence de bienveillance. Sachant que la deuxième peut tout autant faire de dégâts que la première - voire plus - puisqu'elle peut reposer sur la négation de l'existence de l'autre.
La bienveillance s'inscrit sur un continuum comportant 3 segments, un pour la malveillance, un pour l'absence de bienveillance et un pour la bienveillance. L'idée de continuum étant de mettre en évidence que la bienveillance est très plurielle. Elle se conçoit, s'observe et s'évalue avec une infinité de nuances, loin du noir et blanc.
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