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Voici le 13ème épisode de mes chroniques sur la bienveillance inspirées de l'actualité dans le cadre de mon travail de modélisation d'une Société de la Bienveillance.
Il fait écho au 5ème anniversaire de l'accord de Paris et à l'interpellation réalisée par de Greta Thunberg sous forme de vidéo à cette occasion :
J'ai personnellement consacré du temps et de l'énergie pour porter la Pacte pour la transition et l'Urgence climatique sur le territoire de l'Entre-Deux-Mers pendant les élections municipales de 2020 avec Anne-Geneviève Dutertre faisant partie du mouvement de la Transition et Noëlle Bernard et Marc Saumagne du mouvement Colibris. Je me suis particulièrement intéressé à la question de l'urgence climatique depuis septembre 2019, et je l'ai évoquée principalement dans mon article Le papillon, la serre et le permafrost (ou pergélisol).
J'ai conçu un diaporama pour promouvoir l'urgence climatique, diaporama que j'ai utilisé dans des interactions avec des personnes et des groupes pendant la campagne des municipales, dans une posture non partisane.
J'ai revisité ce diaporama pour le mettre en lien plus étroit avec mon travail de modélisation d'une Société et de Territoires de la Bienveillance.
Ce diaporama téléchargeable au format pdf, est articulé autour des idées suivantes :
- l'urgence climatique n'est pas que le cri de Greta Thunberg mais d'un ensemble d'individus, d'associations, de pays et territoires déjà touchés, et par l'ONU très active sur le sujet avec António Guterres, son secrétaire général, en pointe et pas avare d'interpellations y compris pour appeler les peuples à mettre la pression sur leurs gouvernants, ce qui constitue probablement une première pour une telle fonction nommée par des gouvernants.
- il y a la conjonction de l'urgence climatique (notamment les émissions de gaz à effets de serre) et le fait que les êtres humains ne respectent pas les capacités de régénération des ressources de la planète : l'humanité utilise 1,7 fois les capacités annuelles et pour la France, c'est encore pire : c'est 2,7. Comme quoi, non seulement il y a urgence, mais ce n'est pas un petit changement qui serait nécessaire mais bien un gros changement de braquet.
- Des points de bascule ont été franchis, d'autres sont en train de l'être et il y a risque d'emballement.
- Comme le dit Greta Thunberg, pour agir, il faut d'abord avec la lucidité de l'état de la planète et des risques encourus. Je reviens sur une idée développée par le climatologue David Spratt selon qui c'est l'association de deux émotions qui nous mettre en mouvement : la peur des risques et l'espoir que des solutions sont possibles. J'ai mis en évidence ce que j'appelle "des marches de la bienveillance" montrant que l'action passe par des marches qu'il faut franchir une par une avant de se mettre en mouvement.
- la deuxième partie du diaporama reprend quelques idées centrales de la société de bienveillance telle que je l'ai modélisée, notamment l'échelle de la bienveillance, les 4 dimensions indissociables, la bienveillance en verbes, les responsabilités, la vision écosystémique et le lien que l'on peut faire entre les considérations environnementales, celles des impacts du patriarcat et celles de la paix
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